Vision Economique

L'économie, c'est l'affaire de tous !

 

L'économie est la gestion des biens matériels de l'homme. 

  • L'économie de marché

Tout d'abord, il faut bien différencier l’économie, la finance, l'activité et l'emploi.

A noter que l'on doit distinguer activité et emploi qui ne sont pas biunivoques, plus encore avec le phénomène de dématérialisation qui s’accroît.

Pour qu'un économie se traduise par un emploi il faut :

  • une activité (intellectuelle, manuelle, de service,...)

  • un financement (Capital, emprunts)

Le financement est dans les mains des actionnaires et des banques. Ceux-ci s'engage contre rémunération.

=> les intérêts de chacun étant facialement opposés, il y a un bon équilibre à trouver entre celui de l'activité et des acteurs financiers (les seconds ayant besoin des premiers pour exister).

La régulation se fait par « le marché ». Les financeurs ont le choix entre les différents rendements :

  • des entreprises qui sont en concurrence entre elles,

  • des fluctuations entre les monnaies et les matières premières,

  • des produits financiers (activité de la finance elle-même).

Puisque l'on n'est pas dans un modèle de style « kibboutz », pour qu'il y ait activité, il faut que sa production puisse être vendue. D'où la notion de performance opérationnelle. Pour la vendre, il faut qu'elle le soit à un prix concurrentiel. Pour être performant, l'entreprise qui possède cette activité, doit optimiser ses leviers :

  • la qualité de sa main d’œuvre

  • l'optimisation de ses moyens financiers

  • l'optimisation de son parc immobilisé (usine, machine...).

  • La macro-économie

La macro-économie est l'économie mondiale, intégrant les États. Les mécanismes sont similaires avec les États partenaires de l'équation économique globale. La différence entre les États et les entreprise est la finalité : si les derniers font des profits, le premier se centre sur la qualité et l'équilibre de vie entre les citoyens (équipements et services collectifs, aides).

Pour autant, l'état est, comme une grande entreprise. Son économie s'adosse, d'un côté, à la fiscalité et ses prestations (La première constitue les recettes et les seconds les dépenses) et, de l'autre, des investissements pour le collectif. Le financement requiert également les banques dont la banque de l’État. Enfin, pour son fonctionnement, il y a une main d’œuvre (fonctionnaires en interne et prestataires).

=> l'équilibre est à trouver entre des prestations et des aides optimales, d'un côté, et, de l'autre, une fiscalité (impôts et taxes) minimale.

Mais aussi, il y a une concurrence inter États. celle-ci s'exprime dans l'attractivité, que ce soit en terme de coûts du travail et de prestations d'aides.

  • Les moteurs et la régulation des économies

On voit bien que les deux pourvoyeurs de biens et d'activité sont l’État et les EntreprisesIl faut rappeler que dans la constitution, chacun a le droit à des biens (a minima de nécessité) et un travail (quelque soit l'activité). Entre ces deux piliers de la vie sociale, il y a des Établissements financiers : Banques (Nationales et privées). Compte-tenu des masses monétaires extrêmement importantes à l'échelle d'un Pays, elles servent de régulateur et de tampon entre les divers intérêts.

Nonobstant, il faut savoir que l'individu joue, à son échelle, à la fois tous les rôles, en tant qu'acteur dans les trois secteurs (Etat, Entreprise, Banque) :

  • État : comme main d’œuvre pour certains et comme bénéficiaires pour tous,

  • Entreprise (Activité) : comme bénéficiaire d'un emploi,

  • Banque : comme prêteur (placement d'argent) ou emprunteur.

Aussi, l'intérêt de chaque citoyen est tri-céphale :

  • il attend le maximum d'aides et de service de l’État,

  • il a besoin d'une Activité pour son accomplissement,

  • il souhaite améliorer son patrimoine comme toute banque.

Les attentes peuvent s'accorder ou se contredire. Effectivement, dans cette grande équation, plusieurs occurrences coexistent et parfois s'opposent :

  • le nombre d’exclus au travail versus l'activité

  • le niveau de vie des travailleurs versus la compétitivité

  • le traitement décent des exclus du travail (aides de l’État) versus la fiscalité

  • la qualité des services publiques (dont la santé) versus la fiscalité

Plusieurs attributs sont des bras de levier au profit de ces occurrences :

  • la santé de la population notamment active versus la performance

  • la formation (y compris continue) versus la performance,

  • la recherche versus la compétitivité des entreprises,

  • Le pouvoir d'achat versus la santé de l'économie,

  • Le climat social versus l'adaptabilité aux conjonctures externes.

  • La situation financière de l’État versus sa fiscalité.

  • Conclusions

On comprend bien, dès lors que pour le bien de tous, il ne faut pas opposer l’État (et ses représentants), l'Activité (et ses Entreprises) et l'individu dans toutes ses différences. Il faut que chacun tire dans le même sens. Et dans ce domaine, l'individualisme et le repli sur soi ne peuvent que conduire à :

  • attendre toujours plus d'aides et de prestations de l’État,

  • attendre toujours plus de rémunération de la part des Entreprises,

  • chercher à participer le moins possible à l'effort global

  • chercher à valoriser au maximum ses actifs.

Il est édifiant de voir des individus chercher à s'enrichir (patrimoine), tout en rechignant à travailler plus et en conspuant le manque de moyens de l’État. C'est une attitude schizophrène et irresponsable. Une attitude responsable (de soi et de son environnement) serait celle qui consiste à :

  • être lucide quand à ses attendus du collectif , sachant que les apports du collectif sont financés par tous (dont tous les autres),

  • être proactif dans l'activité globale (accepter un travail quand il est proposé),

  • ne pas, à la fois, attendre des revenus financiers optimum, tout en criant au loup pour la même chose de la part des banques ou des entreprises.

 

Pour résumer, l’État, l'Entreprise et la Banque, c'est chacun d'entre nous ; et de ce fait, on est tous porteurs de paradoxe. La vertu n'est en aucun cas un attribut de la place que l'on a dans le système (citoyen, patron, banquier, ministre).

Et le seul réel et suprême objectif d'une Économie est bien de permettre à tous, l'accès aux biens et au travail. Sans laisser une SEULE personne au bord de la route.

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