Vision sociétale

Notre patrimoine culturel...

Je pense que notre histoire et notre culture ont accouché d’un peuple ayant plusieurs particularités :

- de l’orgueil (l’esprit gaulois, le symbole du coq),

- une appétence à  guerroyer,

- un esprit individualiste peu enclin à l’effort collectif

- une vision « très centre du monde » (Pays des droits de l‘homme, Exception française, …).

Ce caractère français n’incline pas le citoyen à « se mouiller » pour la collectivité. Il préfèrera déléguer et exercer sans retenu son esprit critique. De même, les « élus » oublieront vite leur rôle, tentés qu’ils seront, de guerroyer les autres groupes politiques.

On observe également ce phénomène, dans le syndicalisme : un nombre trop important de chapelles syndicales plus préoccupées par leur représentativité que par leur rôle.

Donc, caricaturalement, le citoyen se préoccupe de son intérêt purement personnel et, concomitamment, son représentant se préoccupe de la place qu’il occupe dans l’espace  représentatif.

Si ces défauts collectifs puisent leurs puissantes racines dans ce caractère bien spécifique français, on pourrait imaginer, a contrario, les bienfaits potentiels de la face cachée :

- l’orgueil les amène à se redresser remarquablement dans toutes les situations difficiles,

- l’atavisme portant à guerroyer le rend combatif à tout instant,

- son individualisme lui permet de garder dans toute circonstance de la lucidité,

- sa vision « très centre du monde » le pousse à l’excellence.

Il y a donc tout intérêt à convaincre que l’homme « individu » est la clé de la richesse et de la réussite du groupe et non l’inverse (un état providence tenu par des individus providentiels).

Alors, comment le traduire ?

- En mettant des chefs d’entreprise compétents à la tête de l’économie, des enseignants compétents à la tête de l’EN, des médecins compétents à la tête de la santé…

- En assurant, en parallèle, une rotation dans les responsabilités afin qu’il n’y ait pas de tentation de retour en arrière vers le système actuel et, surtout, pour assurer une oxygénation constante entre le terrain et l’animation du terrain.

Par ailleurs, nous vivons une période d’inquiétude forte :

- économique : elle affecte l’immédiat car prégnante dans la vie courante,

- environnementale : elle est plus terrifiante mais n’affecte pas (a priori !) l’immédiat.

Aussi, est-il urgent, de refonder pas mal de choses, d’amener l’individu à comprendre l’intérêt des bons versants de son caractère et, ce menant à se responsabiliser, le travail sur ces deux enjeux majeurs, par ailleurs interdépendants, ne sont pas de trop…

 

Trouver les bons mots et la bonne connectique est un redoutable challenge face à ceux, qui  agitent encore la surenchère des potions magiques, et ceux, qui hypnotisent par des messages scandaleux et totalement irresponsables (préceptes de boucs émissaires). Si les premiers peinent de plus en pus à convaincre, les seconds sont d’autant plus redoutables qu’ils exploitent sans retenu les mauvais versants de nos caractères.

 

 

Ajouter un commentaire

Anti-spam