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Le genre humain

Le 09/03/2024

                                                                                                     

L’ÊTRE et l’UNIVERS

Le 30/06/2023

L’ÊTRE et l’UNIVERS
Un rapport aux autres et au vivant qui 
se révèle complexe mais, potentiellement 
plus simple lorsqu’il est UNIFIE 
 
 
1-    Constat
 
Nous existons par le rapport que l’on a avec son environnement et, particulièrement les humains qui nous entourent. Nous vivons cette existence par le biais de nos sens et du traitement des informations que notre cerveau traite et enregistre. Et nous sommes, à chaque instant et dès notre état de fœtus, la résultante des perceptions et des traitements d’informations qui sont UNIQUE pour chacun. Chaque décision, consciente ou inconsciente est un élément constitutif de notre édifice. 
C’est ainsi que, si sa singularité est un « UN », elle est aussi un « TOUT », en ce que nous sommes liés consubstantiellement à cet édifice complexe, protéiforme, interactif et évolutif. La bible évoque le sujet : car comme le corps n'est qu'un, et cependant il a plusieurs membres, mais tous les membres de ce corps, qui n'est qu'un, quoiqu'ils soient plusieurs, ne sont qu'un corps. 
 
Notre état de conscience est donc dicté par la lecture, à chaque instant, de l’Univers que l’on s’ait construit. Et cela est vrai pour toutes les personnes que l’on côtoie. 
Il est donc IMPOSSIBLE, que nous appréhendions les choses de la même façon. Et si on prend du recul par rapport à cela, on perçoit vite que chaque partage de fond est un exercice de funambulisme. 
Il est une exception, qui si on y prête attention, est un trésor. Cela se produit lorsque la relation est amour, celui qui fait que l’on prête plus attention à l’autre qu’à soi-même. Cela se trouve le plus souvent dans la relation de couple, voire de grande amitié. Mais là encore, ce n’est pas un état permanent et celui-ci doit être cultivé… sans relâche. Car s’il y a rencontre de deux univers, il n’y a pas fusion. 
 
Regardons ce que nous disent les sciences qui, partis d’un réel stable et unique nous ouvre les yeux sur l’imaginaire, le complexe. Il nous montre un espace indissociable du temps, une relativité à très grande échelle. Il nous montre également que nos constituants les plus petits sont en fait le résultat d’une intrication de plusieurs états et qu’ils sont non-localisés ! Il nous montre enfin que l’espace et le temps que nous connaissons ne sont pas la seule et unique réalité. En fait on ne peut plus parler d’Univers mais de multivers. Chaque monde contient une version unique de chaque personne (chaque observateur) qui vit une situation différente au même moment du temps. L’interprétation des mondes multiples théorise la présence de lignes temporelles ramifiées ou réalités alternatives dans lesquelles les conséquences de nos décisions sont différentes, ayant donc parfois des issues très différentes. 
 
La théorie du Big Bang n’étant plus seule à faire autorité, avec l’arrivée des concepts de multivers, on (re)découvre le fait que les enjeux de la physique théorique ne sont pas imperméables à des considérations philosophiques, métaphysiques ou théologiques. Et c’est une avancée majeure car une SEULE approche de la réalité est comme un communiqué de presse pour une information. Elle est FORCEMENT totalement incomplète, dès lors fausse. 
 
Les théories les plus poussées reposent sur une Théorie de la Double Causalité. Celle-ci appelle à la délicate question du libre arbitre, dans un monde où notre futur serait déjà réalisé et en continuelle transformation, sous l'influence de nos intentions et de nos observations. Le corps physique, la matière, seraient le passé, le subconscient correspondrait au futur, pendant que nous créons notre passé en faisant des choix dans le présent. 
Notre challenge serait que les deux apprennent à se connecter pour aller au meilleur futur, de manière vibratoire. En changeant la structure de l’espace intime, la conscience, nous changerions le futur. Et si nous arrivons à capter l’information du soi en supprimant toutes les croyances, nous serions capables de recevoir une toute nouvelle structure vibratoire, fondement d’une existence nouvelle, plus accomplie. 
 
Tout ceci donne une tout autre dimension à son univers mental, puisque l’Univers lui-même n’est qu’occurrence parmi un tout qui n’est que représentation et perception. Nous sommes « ondulatoires » en même temps que matière. Ainsi, notre univers mental évolue à chaque instant et c’est le libre arbitre qui le façonne (libre arbitre que l’on peut appeler l’âme ou la conscience de l’individu). Le temps tel que l’on le préempte n’est qu’une illusion. Notre état de conscience ne repose que sur l’instant présent. L’individualité n’est qu’un état de conscience. Il n’existe, à chaque instant que par SON univers mental. 
 
2-    Mathématiques : l'arithmétique
L'arithmétique est une branche des mathématiques qui correspond à la science des nombres. Par-delà, elle est fondamentale pour mesurer l’observable et, on le verra plus loin, l’inobservable. Les nombres ont été définis de la manière la plus grossière à la plus complexe. 
- Les nombres entiers : l’homme dénombre sa tribu, un groupe d’antilopes a chasser… C'est le groupe des Entiers naturels « N »,
- Les nombres entiers négatifs sont relatifs à la décrémentation d'un nombre entier naturel. Si un homme de la tribu meurt ou si on a tué 3 antilopes, il faut quantifier ‘’-1'' ou ‘’-3’' dans le décompte. 
- Les nombres rationnels : l'homme appréhende les parties d'un groupe : 1/3, 25/100… C'est le Groupe des Rationnels « Q », 
- Les nombres irrationnels. Là, l'homme découvre que toute quantité n'est pas rationnelle. Parmi les tailles des pieds d'un groupe de personnes, il y a des ‘’Pointures'' en pourcentage d'inch ou de cm. Mais certaines longueurs de pieds ne peuvent se quantifier en un ratio… C'est le Groupe des Irrationnels, 
- Si on regroupe les nb rationnels et celui des irrationnels, on obtient un groupe ‘’Compact’’, c’est-à-dire continue, sans ‘’trou". C’est le Groupe des Réels « R »,
- Pour décrire des fonctions complexes, notamment en physique quantique, l’homme a imaginé des nombres ‘’Imaginaires’’. C'est le Groupe « I », ils se représente par des racines carrés de nombres entiers négatifs. 
- Si on regroupe les nombres réels et imaginaires (purs), on obtient le Groupe des Complexes ‘’C". 
Les avancées en arithmétique accompagnent celle des représentations mentales. 
Du naturel, on a ajouté le rationnel, plus élaboré. Puis l’irrationnel qui dépasse la raison. Le réel est alors la superposition du naturel, du rationnel et de l’irrationnel. 
La pensée a été affectée, au travers des sciences, notamment la ‘’Physique". C’est ainsi que le ‘’Réel" s'est révélé insuffisant pour rendre compte des observations. Ainsi est-on arrivé à recourir à l’‘’imaginaire’’, pudiquement appelé ‘’Complexe''. 
 
On peut lire, en s’appuyant sur la symbolique, que l'homme à découvert que l’irrationnel existait dans son réel. Et plus fort encore, que l’imaginaire se posait comme une réalité à côté du réel visible !
 
3-    PhysiqueRelativité quantique et multivers
Le début du 20 ième siècle a été formidablement prolixe en découvertes fondamentales qui ont fait complétement vaciller le modèle classique. En fait la physique classique s’était logiquement consacrée au domaine du visible, quand Einstein a étudié celui de l’infiniment grand et Eisenberg/Bohr celui de l’infiniment petit. Conséquemment à ces découvertes, une idée fait très sérieusement son chemin : l’existence des multivers. 
 
o     Relativité 
Avec l’arrivée de la relativité, Einstein et les grands physiciens de son époque ont démontré un certain nombre de contre-intuitions, dans le domaine de l’infiniment grand : 
 Dans le cadre de la « relativité restreinte », Einstein révèle qu'une particule isolée et au repos de masse m possède, du fait de cette masse, une énergie E, appelée énergie de masse donnée par le produit de m par le carré de la vitesse de la lumière (c). Ainsi, contre-intuitivement, du fait de l'énormité du facteur c2, une masse même petite à l'échelle, possède une quantité considérable d'énergie. 
 La formule E = mc2 concerne une particule au repos dans son référentiel de mesure mais, pour une particule animée d'une vitesse v, on doit l’appréhender dans son propre référentiel. C’est ainsi que la théorie de la relativité restreinte modifiait les équations utilisées pour comparer les mesures dans différents référentiels en mouvement les uns par rapport aux autres. Cela eut pour conséquence que la physique ne pouvait plus traiter le temps et l'espace séparément, mais seulement comme un espace à quatre dimensions. 
 Mais, avec l’équivalence Energie/Masse, la présence de matière peut déformer localement l'espace-temps lui-même et pas seulement les trajectoires, de telle manière que des trajectoires à travers l'espace-temps ont des propriétés de courbure dans l'espace et le temps. Ainsi naquit la « relativité générale » qui prolonge la relativité restreinte. Le calcul de la « distance » dans cet espace-temps courbe est plus compliqué qu'en relativité restreinte ; en fait, la formule de la « distance » est créée par la formule de la courbure, et vice-versa. A la gravitation de Newton, se rajoute la gravitation ondulatoire. 
À partir des équations d'Einstein, plusieurs modèles d'Univers sont désormais possibles. Confirmé par les observations cosmologiques, à l'Univers jusque-là stationnaire, s’oppose des Univers non stationnaires. La métrique de Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker montre que trois modèles homogènes et isotropes de l'Univers sont possibles suivant la valeur d'un paramètre dans la métrique : espace plat (en moyenne), à courbure positive (univers dit fermé : de volume fini), ou à courbure négative (univers dit ouvert : de volume infini). 
 
o       Physique quantique 
A peine la relativité d’Einstein établit, une nouvelle révolution, plus dérangeante encore, la mécanique quantique a succédé à la théorie des quanta et à la mécanique ondulatoire pour étudier et décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique. Si la mécanique quantique comporte de profondes difficultés conceptuelles, son formalisme mathématique est d'une efficacité inégalée. Parmi ses concepts, on peut citer la dualité onde corpuscule, la superposition quantique, l'intrication quantique ou encore la non-localité.
 À la suite des travaux d'Einstein, les théories scientifiques modernes accordent à tous les objets une double nature d'onde et de corpuscule, bien que ce phénomène ne soit perceptible qu'à l'échelle des systèmes quantiques. L'électrodynamique quantique donne à la lumière un aspect corpusculaire, et montre par des propriétés probabilistes que les photons (particules de masse nul et, de ce fait se déplaçant à la vitesse maximale « c ») peuvent avoir un comportement ondulatoire. De la même manière, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu'il existe deux choses différentes alors qu'il s'agit bien de l'unification de deux domaines de la physique : les ondes et l'aspect corpusculaire. 
 Le principe de superposition consiste en ce qu’un même état quantique peut posséder plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable (position, quantité de mouvement, etc.). Ce principe résulte du fait que l'état d'un système quantique (une particule, un atome, etc.) est représenté par un vecteur dans un espace vectoriel nommé espace de Hilbert. Celui-ci admet une décomposition en une combinaison linéaire de vecteurs selon UNE base donnée. Or, il se trouve qu'en mécanique quantique, une donnée observable donnée correspond à une base donnée de l'espace de Hilbert. En conséquence, l'état de position d’une particule doit être représenté comme une somme d'un nombre infini de vecteurs, chaque vecteur représentant une position précise dans l'espace. Le carré de la norme de chacun de ces vecteurs représente la probabilité de présence de la particule à une position donnée. Chaque particule est définie par sa fonction d’onde. 
On est forcé d’introduire une notion PROBABILISTIQUE à la matière corpusculaire !
 Le principe de non-localité est l’une des prédictions les plus puissantes et omniprésentes de la physique quantique. La non-localité signifie que la mesure des propriétés d’une particule quantique peut affecter instantanément les propriétés d’une autre particule, même si les 2 particules ne sont pas au même endroit. On sait depuis peu que la non-localité est partagée par tous les observateurs, y compris ceux qui utilisent un cadre de référence quantique, dans lequel un observateur de particules est lui-même dans un état probabiliste !
La non-localité est cruciale pour révéler la véritable nature de la réalité physique elle-même, en donnant des perspectives profondes pour la physique et la philosophie.
 
o      Multivers
La notion de multivers, en fait, remonte avant les découvertes de la relativité et du quantique. L’humanité imagine les réalités alternatives depuis bien longtemps : en 1848, Edgar Allan Poe a même écrit un poème en prose dans lequel il imaginait l’existence d’une « succession illimitée d’univers ». Mais le concept de multivers a vraiment pris de l’ampleur lorsque ces théories scientifiques modernes, dont la cosmologie, ont théorisé l’existence d’autres univers dans lesquels les événements auraient lieu, et ce en dehors de notre réalité. Elles suggèrent que l’espace et le temps que nous connaissons ne sont pas la seule et unique réalité.
 Une théorie qui est beaucoup explorée est celle des mondes multiples de la mécanique quantique, qui décrit le comportement de la matière par les mathématiques. 
En particulier, la « théorie des mondes multiples » présentée et développée dans les années 1950 par le physicien américain Hugh Everett constitue une tentative de résolution du problème de la superposition des états quantiques (cf. plus haut). Elle suppose que notre monde coexiste avec de nombreux autres univers, qui se divisent continuellement en univers divergents, différents et inaccessibles entre eux. 
 D'après Everett, chaque monde contient une version unique de chaque personne (chaque observateur) qui vit une situation différente au même moment du temps. L’interprétation des mondes multiples théorise la présence de lignes temporelles ramifiées ou réalités alternatives dans lesquelles les conséquences de nos décisions sont différentes, ayant donc parfois des issues très différentes. Selon cette interprétation, d’autres versions de nous pourraient être en train de vivre les nombreuses vies alternatives que nous aurions pu mener si nous avions pris des décisions différentes. Mais la seule réalité que nous pouvons percevoir est celle dans laquelle nous vivons. 
 Dans l'interprétation d'Everett, il n'y a jamais qu'un seul univers, qui se scinde en plusieurs portions ne pouvant guère interagir les unes avec les autres (sauf cas particulier comme les fentes de Young) en raison du phénomène de décohérence quantique. Les conséquences macroscopiques de l'existence de ces différentes portions sont encore aujourd'hui impossibles à mesurer. 
On n’est pas ici dans le concept d’ « univers parallèles » car tous ces univers ont, par construction, un point commun dans le temps. Ce multivers (appelé de niveau 3) tel que le propose Everett, est un multivers inclus au sein d’un espace appelé espace de Hilbert de dimension infinie. 
 
4-    Métaphysique
La théorie du Big Bang n’étant plus seule à faire autorité, avec l’arrivée des concepts de multivers, on (re)découvre le fait que les enjeux de la physique théorique ne sont pas imperméables à des considérations philosophiques, métaphysiques ou théologiques. Lorsque les cosmologues repoussent ces limites, ils en tirent, consciemment ou inconsciemment, des réponses inspirées de leurs propres préférences philosophiques. Il devient de plus en plus clair que la Création ne concerne pas uniquement la physique.
• Concernant la métaphysique. Aristote y dévoile ce qu'il appelle la « philosophie première », science des causes premières, des premiers principes et de la finalité de tout ce-qui-est en tant qu'il est. Cette science est aussi la seule qui soit libre, car elle est à elle-même sa propre fin. Aborder les grandes questions scientifiques de notre époque appelle une compréhension profonde non seulement de la science, mais également de la philosophie de la science, qu’elle soit ancrée dans une vision personnelle théiste ou laïque. 
• Il souligne le principe de causalité. En effet, nous connaissons une chose, seulement quand nous pensons connaître sa première cause. Or, le mot cause a quatre sens. Aristote explicite alors sa théorie de la causalité, aussi appelée théorie des quatre causes :
o Cause formelle : la substance (sa nature, son essence, sa forme), 
o Cause matérielle : la matière ou substrat (le sujet) ;
o Cause motrice : principe du mouvement ;
o Cause finale : « ce en vue de quoi », ou le bien (la fin du mouvement).
• Le principe de la double causalité. Philippe Guillemant, chercheur au CNRS, introduit la notion de la double causalité à l'origine des synchronicités.
Les syncsynchronicitéss coïncidences mystérieuses que nous attribuons souvent au hasard à défaut d'en comprendre le sens, constituent le matériau expérimental d'une Théorie du Temps et de l'Espace. Cette théorie révolutionnaire est porteuse d'un message salutaire : elle démontre que nos intentions agissent comme par magie dans notre vie, pour peu qu'elles entretiennent le cycle de l'amour et avec lui, les pouvoirs extraordinaires du don de soi et du détachement.
La Théorie de la Double Causalité repose la délicate question du libre arbitre, dans un monde où notre futur serait déjà réalisé et en continuelle transformation, sous l'influence de nos intentions et de nos observations. 
 
 
5-    Psychologie
Dans le domaine de la psychologie, et plus particulièrement dans le domaine de la psychologie analytique, la psyché désigne l'ensemble des phénomènes psychiques. Synonyme de l'activité mentale, elle englobe toutes les manifestations conscientes et inconscientes d'un individu.
On se trouve dans les domaines de conscience, que ce soit le subconscient, le conscient, l’inconscient… 
 
• Le conscient est le premier niveau de conscience. Il englobe sa perception par les cinq sens, les souvenirs et la connaissance théorico-pratique accumulée au fil des années sur lui et son environnement. Le conscient permet de percevoir la réalité, de juger, de réfléchir et décider au quotidien. 
 
• Le subconscient englobe tout ce qui n'est pas conscient et qui est acquis, c'est à dire ce qui a été un jour conscient et qui est désormais juste en dessous-sous de la conscience, sous la sous la forme de réflexe. 
La plupart des acquis subconscients se font pendant l'enfance. On associe le subconscient au stockage des pensées et expériences, négatives ou positives. Le subconscient ne juge pas et ne fait pas la différence entre le bon et l'immoral ou encore le réel et l'imagé qui passe par le conscient. 
 
Notre conscience de l’instant (qui disparaît au même moment qu’il apparait !), est en constante évolution. Dans la pratique, il se duplique ou s’infléchit, selon chaque nouvel entrant. Elle est, en fait, notre passé de chaque nouvel instant. Ainsi, pour Philippe Guillemant, le corps physique, la matière, tout ce que l’on appréhende dans notre conscient est le passé. Le subconscient, qui représente nos acquis et  ne repose pas sur la matière et l’espace correspond au futur, pendant que nous créons notre passé en faisant des choix dans le présent. 
 
Ainsi, pour espérer orienter notre futur, il faut que nos réflexes (préjugés, a priori), donc notre conscience dialogue avec notre subconscient (dénué de toute croyance). 
En fait, les deux doivent apprendre à se connecter pour aller vers un meilleur futur et cela se fait de manière vibratoire (on a vu que la physique « moderne » avait compris que tout corps était en même temps matière et onde vibratoire). 
Philippe Guillemant démontre, grâce à ces nombreuses années de recherches, qu’en changeant la structure de l’espace intime, la conscience, nous changeons le futur. Si nous arrivons à capter l’information du soi en supprimant toutes les croyances, nous sommes capables de recevoir une toute nouvelle structure vibratoire, fondement d’une amélioration personnelle, donc d’une existence nouvelle). 
 
 
 
A nous de comprendre que notre Univers nous appartient, que nous le modelons et que nous sommes tous IMPLIQUES dans sa réalisation. Donc c’est à nous de le rendre le plus vaste possible, en accueillant le PLUS LARGEMENT les autres Univers. Cela passe impérativement .par la CONFIANCE Et la domination DE SA PEUR ! 
 

Lorsque la question politique devient philosophique

Le 24/08/2019

Lorsque la question politique devient philosophique


La politique porte sur les actions, l'équilibre, le développement interne et externe de la société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. Lorsque l'équilibre et les rapports entre ensembles s’effondrent, l'homme doit se ré-interroger sur ses fondamentaux. En d'autres termes, sur la sagesse, qui, comme le disait Aristote, est la science des premiers principes et des premières causes. 
A un certain niveau de divergence et de contradiction dans les logiques humaines, il est nécessaire de savoir repartir des liens qui unissent le vivant : celui entre les citoyens de la terre et la terre elle-même. 

Lorsque,
- d'un côté, on voit une démographie anarchique, voir irresponsable, et de l'autre, manipulée de façon tout aussi irresponsable par le recours à des techniques de sélections  génétiques de plus en plus pointues. 
- d'un côté, des pays manquent de main d’œuvre et de l'autre, des populations entières  tentent de migrer parce qu'elles n'ont rien. 
- d'un côté de la terre, on prend plusieurs douches par jour et de l'autre, il n'y a plus d'eau potable et les terres se dessèchent. 
- d'un côté, on éradique les matières premières de la planète pour faire fonctionner son smartphone ou sa voiture et chez l'autre, ce pillage est effectué par de travailleurs de misère qui travaillent dans des conditions insalubres. 
- deux pourcents de la planète possèdent plus que les 98 autres et s'en contre-fichent... 
la question des rapports entre les hommes, d'une part, et avec leur terre, d'autre part, ne se pose plus sur un terrain politique, mis échec et mat, mais sur le terrain philosophique. 

Dès lors que l'action politique n'a plus la main pour enrayer ces injustices, voir ces crimes, c'est finalement la terre qui se charge de dire stop. On réalise aujourd'hui amèrement les dégâts immenses que nos modèles ont provoqués, pour beaucoup, irréversibles. 
Pratiquement, où en sont les réponses politiques ?
On assiste à trois types de réponses : l'une totalement démagogique, la deuxième, plus raisonnable mais empêtrée dans le conservatisme et la dernière, que je qualifierais de «révolutionnaire», en ce qu'elle propose une autre philosophie. 

La première réponse rencontre de plus en plus de succès. Elle répond aux instincts grégaires qui, face aux difficultés existentielles, prônent le retour sur soi. Si l'on regarde les grandes puissances, la prédominance de choix isolationnistes et l'abandon du multilatéralisme font tache d'huile. Il est vrai qu'en premier abord, il n'est guère étonnant de constater que les pots de fer s'en sortent mieux que les pots de terre qui sont géopolitiquement plus enclins au multilatéralisme et à une approche plus collective. Sans aller chercher loin dans les rapports de force inter continentaux, on a à nos frontières un exemple simple de cette suprématie court-termiste : le succès apporté par la compétition bilatérale entre deux länders, bavarois et de Hesse, dans le domaine automobile. Remarquablement performante, elle ne laisse que les marges faibles à l'ensemble des – autres -, constructeurs généralistes mondiaux. 
La deuxième qui défend une politique globale équilibrée entre les continents et les nations, comme la France, a fort probablement perdu la bataille. Ses voisins proches, eux-mêmes, commencent à quitter le navire. 
Nonobstant, dans les deux cas de figure, l'économie reste basée sur la consommation et sur un capitalisme qui a perdu ses vertus originelles car kidnappé par l'unique moteur qu'est le profit. 
Reste donc une révolution dans la pensée politique, qui dépasse LA politique. Elle rentre dans une dialectique philosophique. 

Schématiquement, on doit se décider entre deux visions : la continuité ou la rupture d'avec notre vison amniotique de l'homme isolé de son Univers. 
A ce propos, les scientifiques ont découvert, depuis plus d'un siècle, que la place de la terre et, donc des terriens, n'était ni centrée, ni hélio-centrée dans l'Univers, mais singulière (on est même de plus en plus convaincu que notre Univers n'est qu'une perception d'un multivers...). 
Plus concrètement, il nous faut choisir collectivement entre : 
- La persévérance dans le toujours plus de droits individuels qui s'est accompagnée d'une illusion de posséder toutes les clés de nos destins ; que ce soit dans le choix de nos descendances, de nos modes de consommation, de notre rapport d'usage du «collectif», de nos protections face aux plus démunis qui – facialement – ne peuvent que demander et rien donner... 
- le devoir vis à vis de la collectivité, de la population mondiale, de la terre nourricière. 

On parle bien ici d'un renversement radical de paradigme qui, théoriquement, ne peut se faire par un claquement de doigt ; et pourtant il y a urgence. Les capacités de la terre et l'extrême danger géopolitique qui court derrière un modèle qui a fait long feu ne nous offrent plus de latitude. 
Il est vrai que l'on constate, un peu partout, de nombreuses initiatives qui n'attendent plus rien du politique. Mais, auront-elles la capacité d'être une force d’entraînement suffisante ? 
Si on veut être positif, on pariera sur l'exceptionnelle capacité d'adaptation et de résilience humaine. 
Mais il est clair que cette nouvelle philosophie de vie imposera beaucoup de sacrifices et d'humilité. 
En effet, celle-ci exigera une capacité à la «dépossession». Que ce soit dans les domaines de son «confort», de celui de l'acceptation des limites de la nature, celui de la raison dans ses exigences de maîtrise totale (dans sa reproduction, sa domestication sans limite, son égocentrisme face au sort des autres). 

L'homme le plus riche de la planète, convaincu que les ressources de la Terre vont finir par s'épuiser et que l'humanité devra s'installer ailleurs, finance déjà des recherches sur des mégalopoles autonomes flottant dans l'espace, qu'il rêve de construire (négociations avec la NASA).  
L'humanité vit à crédit dans tous les sens du terme : la dette financière mondiale est estimée à plus de 7 000 milliard d'Euro et on a consommé, en août, la totalité annuelle des capacités de la terre. Le chronos diplomatique s'accélère, parfois à coup de «Tweet». La crispation gagne nos grands responsables.  Emmanuel Macron vient de le dire, à l'orée du lancement du G7 : ne pas céder à la faiblesse du temps présent. 
La pérennité de l'humanité, dans son environnement, est en jeu.
 

Histoire et futur du Cosmos

Le 13/03/2018

Histoire et futur du Cosmos

 

Aux plus hautes énergies accessibles à la physique, il n'y a ni noyaux, ni protons, ni neutrons, rien qu'une soupe de quarks et de gluons (un proton est constitué de quarks liés -comme par une glu- par des nuages de gluons). On appelle cela un plasma de quarks et de gluons, et ce fut l'état dominant de l'Univers environ un dixième de milliardième de seconde après le Big Bang (10-10 s).

Si l'on remonte aux premiers temps de l'Univers, ce plasma était constitué d'électrons libres et de protons, avec quelque 10% de noyaux d'hélium, et des photons diffusés dans toutes les directions.

De plus à l'origine, l'Univers était dominé par des paires de matière et d'antimatière (Des paires proton-antiproton se créaient spontanément à partir du rayonnement aux températures extrêmes des premières nanosecondes de L’Univers). La fournaise initiale n'a laissé derrière elle que très peu d’antimatière. Cette création s'arrêta lorsque l’Univers entra en expansion et se refroidit. La quasi-totalité des antiprotons s’annihilèrent avec les protons, les quelques protons restants étant ceux qui constituent notre Univers.

On introduit l'idée d'une supersymétrie qui pourrait résulter de jets uniques dans les collisions à haute énergie proton-antiproton. Une telle collision libère une énergie qui se matérialise en une cascade de quarks et autres particules de courte durée de vie. Comme la quantité de mouvement doit être conservée durant la collision, un jet de particules émergeant dans une seule direction, et pas dans la direction opposée, serait le signe de la supersymétrie.

Pendant l'ère du rayonnement, avant que ne domine la matière, diverses forces agissaient sur les différentes particules. Il y avait alors compétition entre gravité et pression de rayonnement.
Ces deux agissent sur les fluctuations, que l'on peut considérer comme des ondes sonores dans un fluide essentiellement constitué de particules de lumière, ou photons.

Puis s'est produit l'effet de la brisure de la symétrie originelles entre les forces fondamentales.

  • Le refroidissement a d'abord permis l'apparition d'un mélange stable de protons, de neutrons et d'électrons, briques de base de tous les éléments chimiques.

  • L'expansion continuant et la température chutant, les électrons ont été captés par les noyaux et se sont mis à tourner autour, engendrant un processus d'interaction électromagnétique qui est la clé de la chimie.

Après que les atomes d'hydrogènes les plus simples de tous, se soient alors formés, les étoiles ont suivi peu après.

En fait, c'est précisément lorsque la température du rayonnement tomba en dessous de 3000 degrés Kelvin, qu'il n'y eut plus assez de photons énergétiques pour garder la matière sous forme ionisée, l'hydrogène se constitua en atomes. Il resta très peu d'électrons libres. Les photons ne diffusèrent plus et le rayonnement se découpla de la matière.

Deux autres particules sont présentes : les baryons (particules lourdes) et les particules de matière noire de faible interaction (nous sommes essentiellement faits de baryons, tels les protons et les neutrons qui constituent nos molécules).

- Les baryons tombèrent dans les puits du potentiel gravitationnel des fluctuations de la matière noire, ce qui amplifia considérablement la croissance de leurs fluctuations. Quand le gaz de baryons perd de l'énergie et se contracte, il tourne de plus en plus vite. Un disque se forme, qui est lui-même gravitationnellement instable,

- Quand un nuage de matière noire et de matière ordinaire se contracte pour former une galaxie, par exemple, la matière ordinaire se fragmente en étoiles (cela s'est produit à l’époque de la formation des galaxies, un milliard d'années après le Big Bang) mais la matière noire reste intacte. À cause de sa faible interaction, elle ne perd pas d'énergie par rayonnement et reste donc invisible. Au cours de l'évolution cosmique, les particules noires se condensent en nuages noirs, mais pas en

étoiles. (cette matière est sujette à la seule gravité).

L'univers marche sur un fil car d'après les mesures, il est pratiquement plat. Sa masse le met à un point critique, entre un Univers Ouvert, pas toujours en expansion et un Univers Fermé, courbe et qui se refermera un jour sur lui-même. Dans un univers fermé, la gravité finit par supplanter ce qui se passe dans un univers ouvert.

Si son espace plat est en expansion accélérée. Il peut avoir une légère courbure, positive ou négative, ce qui deviendra un élément déterminant pour dire si l’Univers est infini. Ce qui maintient l'Univers dans cet équilibre si ténu entre planéité et expansion accélérée pourrait être l'Énergie sombre.
Il faut savoir que la matière détectée, y compris la matière noire, n'est que le tiers de ce qui est nécessaire pour assurer l'équilibre de l'Univers entre expansion et effondrement gravitationnel. C'est comme cela qu'en complément à sa première théorie de la relativité générale, Einstein avait voulu remédier à cet écart, en introduisant une constante cosmologique, une force destinée à contrer les effets de la gravité.

Einstein avait découvert qu'une forte gravité ralentissait les vibrations lumineuses (décalage vers le rouge).

Notre modèle actuel est basé sur le Big Bang de Friedman et Lemaître. L'interprétation moderne de la constante cosmologique en fait une énergie possédant une pression négative, c'est-à-dire exerçant une force répulsive (une pression positive, au contraire, comme la gravité, exerce une force attractive qui contrarie l'expansion de l'Univers). Elle agit comme une contribution constante, mais négative, à la densité d'énergie de l'Univers. Si l'énergie sombre représentait les deux tiers de la densité critique de l'Univers, la planéité de l'Univers serait expliquée. La pression négative agit comme une antigravité, et provoque l'accélération de l'Univers à grande échelle, Ce champ d'énergie est donc une excellente solution. A noter également que le rayonnement tend vers le rouge lorsqu'une masse s'éloigne de l'observateur (effet DOPLER).
Toutes les densités d'énergie diminuent sauf une, celle de l'énergie noire, qui serait la constante cosmologique. Au tout début, la densité d'énergie de la constante cosmologique était dominé par par la densité de la matière ordinaire et du rayonnement. Son effet était négligeable. Par la suite, c'est l'énergie sombre qui en est venue à dominer. Quand sa densité est devenue supérieure à celle de la densité de matière décalée vers le rouge, l'Univers a connu une phase d'accélération.

QI, QE... QC ?

Le 20/02/2016

QI, QE, QC... ?

Quotient Intellectuel, Quotient Emotionnel, Quotient (de) Curiosité

La  compétitivité demande aux  entreprises une performance individuelle et collective toujours accrue. La logique individuelle devant se caler sur celle de l’entreprise qui est celle de la plus grande valeur ajoutée.

Par ailleurs, plus le marché s’ouvre (avec des entrants dans l’arène, toujours plus nombreux) plus les marges sont difficiles à trouver…

  • Lors des premières phases de recherche de compétitivité, il a semblé déterminant au monde de l’entreprise de rechercher les profils à grand Quotient intellectuel. L’entreprise qui fait la différence était la plus pertinente dans ces choix techniques, économiques…  il fallait des ingénieurs techniques et financiers dotés des neurones les plus performants
  • Puis le développement des Produits a atteint le haut de la courbe en « S ». En même temps s’est produite une accélération très forte de la concurrence (elle, se trouvant dans le milieu de cette courbe). Les entreprises ont alors compris que la différence ne se ferait plus seulement sur l’intelligence mais passerait par une optimisation de la gestion émotionnelle. L’asymptote de la sophistication des produits et de l’optimisation des process étant tutoyée, c’est la constance et la vitesse de production qui comptait. Les robots ont apporté celle-ci dans les charges les plus directs (au sens gestion financière), et la main d’œuvre qualifiée (de plus en plus) s’est retrouvée précontrainte par une attente de niveaux de cadence dans la durée, toujours plus élevée.

C’est ainsi que l’on a vu apparaître des « Burn out », naturellement plus vite atteints par les « QE » plus faibles…

Les cadres travaillent le soir et le week-end, toujours plus concentrés (et jugés) sur le quantitatif de taches accomplies.

Ce faisant, se dessine peu à peu une nouvelle donne. Et, fort heureusement, car les « QE » sont, cette fois « au taquet » et, à leur tour, calés sur le haut de la courbe en « S ».

Le numérique, l’arrivée des concepts « UBER » sont en train de contraindre les entreprises à une nouvelle (et forte) évolution :

  • Avoir des salariés « intelligents et « émotionnellement solides » ne suffit plus.
  • Parallèlement, on voit éclore un peu partout des « clubs » d’innovation.

Vue de ma petite lorgnette (riche de 32 ANS dans un grand groupe), j’ai fait le constat suivant :

  • La performance individuelle a très sensiblement cru. Comme dans une fourmilière, chacun connais de mieux en mieux sa tache et l’optimise sans faillir. Mais la gestion collective de la pression s’est retrouvée -le plus souvent- piégée dans une spirale de fuite en avant : « à tout niveau de l’entreprise, on est « le nez dans le guidon ».
  • Je perçois –majoritairement- les talents, recentrés presqu’exclusivement  sur leur mission contractuelle, leur supérieur l’étant tout autant. Et plus il y a de niveau hiérarchiques, moins les marges d’initiative se ressentent.
  • Je les sens pour la plupart, d’excellents soldats au service d’une équation économique implacable. Ils sont un peu des moutons d’un système qui leur échappe. La contrepartie qu’ils trouvent semble se réduire à un niveau de poste et des moyens financiers, qu’ils peinent à utiliser par manque de temps…
  • C’est ainsi qu’on ne peut nullement être surpris de l’acceptation, par le plus grand nombre, de notre gouvernance politique. On ne cherche pas d’amélioration collective (on n’en a pas le temps et on est habitué à subir) ou on rentre dans un processus de rejet  de supposés coupables…

Aussi, semble t-il impératif, urgent même, de redonner de la respiration dans la coproduction des talents des entreprises.

D’où cette idée de rechercher des personnes à grand QC « Quotient de Curiosité » dont la nature les conduit, constamment à traquer le nouveau, l’innovation…

Facialement, on pourrait craindre un risque de moindre performance dans ce que l’on sait faire (ce que, au passage, le plus grand nombre sait également !) mais cela est compensé par une plus grande agilité à s’adapter, à produire autrement ou autre chose. Hors, l’économie s’oriente vers une plus grande diversification et flexibilité de l’offre.

Celle-ci évoluant d’un paradigme « quantitatif pur » vers un paradigme « qualitatif choisi ». La « pure société de consommation » devrait laisser la place à celle d’une production plus qualitative et plus universelle au service des hommes et de leur planète.

Liens Education - Vie politique

Le 19/01/2016

Le stade ultime de la démocratie est la démocratie directe, exercée par des citoyens instruits, libres et responsables, qui donnent directement leur avis sur les lois et régissent ce qu'ils veulent voir appliqué ou non.

La démocratie représentative, telle qu’elle est devenue, est une « mascarade » permettant à une petite élite de se reproduire par cooptation en réclamant périodiquement l'aval du peuple basé sur n’importe quelle promesse, tablant sur leurs penchants parfois les plus veules et les plus immédiats.

De cette façon, qu'importe celui pour qui on vote, il y a toutes les chances pour qu’il trahisse d’une façon ou d’une autre ses promesses initiales. Ce faisant, on s'exonère de toute responsabilité collective. !!

 On voit donc que l’on a besoin d’un trépied de qualités individuelles : instruit, libre et responsable.

  • L’instruction est - peut-être - le pied le moins mal loti du triptyque,
  • La liberté est, sans doute, la notion la plus ambigüe qui soit. Déjà, individuellement on aspire à toute liberté qui n’empiète pas sur celle des autres… mais les besoins individuels n’étant pas tous identiques,  on doit, au mieux,  raisonner en « Plus Grand Commun Démultiplicateur ». Cependant, même à cette maille, on se heurte aux limites du troisième « pied »,
  • Etre un individu responsable (pour ma part, je dirais, tout simplement adulte). Cela signifie que le citoyen mesure sa place dans la cité au regard de tous ses devoirs. Et de tous ses devoirs, découlent tous ses droits…

C’est probablement sur ce dernier volet du triptyque que se joue la maturité et la réussite d’une cité.

Les promoteurs de cette qualité sont les parents et l’école. Si concernant les premiers, on ne dispose que d’incitations (leviers indirects), on a, en revanche, des leviers directs sur la seconde.

Je reprendrais une formule que j’ai postée via une autre idée de la plateforme :

il faut que l'enseignement passe d'un paradigme « éducation de masse  pour un avenir individuel» à un paradigme « éducation de l'individu pour un avenir collectif ».