L'idée d'une journée citoyenne

lambdaprime Par Le 19/04/2015 à 23:12 0

Une journée citoyenne

 Le Projet « Nous citoyens » est celui d’une véritable refondation de la cité. Cela touche à son sens même, à son organisation, à ses instances de décisions et à la place du citoyen. Si la structure même de l’édifice doit être remise à plat, repenser et restructurée sur des bases claires, assainies et cohérentes, il n’en demeure pas moins que le citoyen en est l’essence et la substance. Aussi, il faut amener celui-ci à se repositionner, à prendre conscience que la cité n’est pas incarnée par « les autres » mais d’abord par lui-même.

Une organisation humaine, si vertueuse soit-elle, ne peut trouver son souffle que lorsque chaque membre est actif dans l’effort et collectif dans les résultats. Cela passe par une confiance dans l’autre et, corolairement par son engagement personnel, source de confiance de la part des autres.

La clé de la supériorité d’un collectif par rapport à un groupe d’individualités en découle.

Plusieurs concepts ont participé ou participe au lien social : le service militaire obligatoire qui a brassé, pendant plusieurs décennies les populations et les a exposées à l’intérêt général ; le service civique lui a succédé, mais dans un mode beaucoup plus édulcoré ; la journée solidarité met les salariés et les entreprises en prise avec les difficultés des personnes âgées. 

 

Ces expériences ont prouvées que, même dans un contexte citoyen un peu délétère, des choses étaient possibles. D’où l’idée, inspirée de ces trois exemples, d’instaurer une « journée citoyenne ».

Sa spécificité serait d’embarquer tous les citoyens, en âge de travailler, dans un acte de solidarité citoyenne. Pour que cette idée prenne tout son sens, cet acte s’adresserait aux hommes comme aux femmes, aux travailleurs manuels ou non et il n’y aurait pas de dérogations.

Pour permettre la concrétude de ce projet, les domaines proposés devraient couvrir un champ accessible à tous, comme les services à la personne, l'entretien de l'environnement, le soutien scolaire…

 

Au niveau du financement, le mécanisme de la journée « solidarité » qui est alimenté par les entreprises et les salariés pourrait être repris.

Au niveau du fonctionnement, il pourrait y avoir des contrats locaux passés entre les régions et ces entreprises, celles-ci intégreraient cette main d’œuvre variable et non qualifiée sans charge supplémentaire.

 

Bien évidemment, il faudrait faire preuve d’imagination pour viabiliser cette idée qui requiert de la flexibilité et de la capacité d’adaptabilité pour des entreprises susceptibles de le supporter, quitte à créer des nouvelles structures intégrant cette contrainte.

 

Cette idée apporterait une force symbolique à cette nouvelle dynamique de « Nous citoyens ».

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